H.E. Wisner
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il y a 5 jours
Bon, asseyez-vous, prenez votre boisson préférée et parlons affaires. On a tous entendu ces termes dans le monde de l'écriture, n'est-ce pas ? Planificateurs et improvisateurs. On présente souvent cela comme une sorte de bataille épique, mais honnêtement, après avoir tapé un moment et observé ce que font les autres, je me suis rendu compte que c'est bien plus complexe. Il s'agit de trouver ce qui permet de mettre ses mots sur papier.
Pensez-y de cette façon : vous avez deux chemins principaux pour aller de la page blanche à la fin, mais il existe un million de petits chemins qui les relient.
(donc nous sommes tous sur la même longueur d'onde)
Un auteur improvisateur est quelqu'un qui suit son intuition. On l'appelle souvent « écrivain de découverte ». Les improvisateurs partent généralement d'un plan minimaliste – peut-être juste une idée vague, un personnage ou une scène – et laissent l'histoire se développer au fur et à mesure de l'écriture. Ils privilégient la liberté et la flexibilité d'explorer où leur imagination, ou les personnages eux-mêmes, les mènent.
Un planificateur, quant à lui, est un auteur qui élabore un plan ou un plan général pour son histoire avant de commencer à rédiger le brouillon complet. Les plans peuvent aller de simples listes d'événements majeurs à des descriptions détaillées scène par scène, des fiches de personnages et des cartes thématiques. Les planificateurs accordent de l'importance à la connaissance de la direction de leur histoire et à une structure définie.
De nombreux auteurs s'identifient à une approche combinée, souvent appelée « approche du planteur ». Cette approche combine des éléments de planification et de découverte, sachant que la plupart des auteurs utilisent les deux dans une certaine mesure à différentes étapes.
D'un côté, il y a les écrivains improvisateurs. Ce sont les écrivains de découverte, ceux qui improvisent littéralement. Je les imagine partir d'une scène géniale, d'un personnage captivant ou d'une idée vague, et avancer sans réfléchir. Sans carte détaillée, juste une boussole pointant vers l'ouest, comme l'a dit un commentateur, planifiant un voyage de New York à Los Angeles, sachant seulement qu'il faut mettre le cap vers l'ouest. Ils aiment la liberté et la flexibilité. C'est comme si l'écriture était un acte de découverte : ils découvrent ce qui se passe en même temps que le lecteur. Les personnages peuvent prendre vie et se mettre à faire des choses inattendues. Comme quelqu'un l'a dit : ils rencontrent un personnage, ils font ce qui leur plaît, et l'écrivain se contente d'observer et d'écrire. Pour certains, l'histoire semble s'écrire toute seule. C'est passionnant, car on se surprend soi-même et on entretient le mystère. D'autres ont l'impression que c'est la seule façon dont leur cerveau fonctionne ; essayer d'intriguer tue leur intérêt. Un commentateur y voit même un moyen d'échapper à une vie monotone, permettant d'être original et imprévisible sans perdre la logique du récit. Certains auteurs, comme Lee Child, sont cités en exemple, déclarant : « J'écris sans même savoir quelle sera la ligne suivante. » Stephen King est également cité comme un improvisateur.
Mais soyons honnêtes, cette liberté a un prix. Le plus grand défi pour ceux d'entre nous qui improvisent ? La révision. Beaucoup. Sans plan, le premier jet peut se résumer à un plan brouillon et détaillé. Il faut 4 à 6, voire 10 à 15 réécritures pour le rendre compréhensible. Il faudra peut-être supprimer de gros morceaux ou ajouter des chapitres entièrement nouveaux. Le risque est réel que l'histoire s'enlise ou déraille, ou que vous incluiez beaucoup d'informations superflues qu'il faudra supprimer. Pour certains, l'improvisation facilite les blocages et l'abandon des projets. Sans accompagnement, la cohérence et le contenu peuvent paraître plus fragiles, même si ce n'est pas toujours le cas.
Il y a ensuite les planificateurs. Ces auteurs accordent une grande importance à la structure et à la connaissance de leur objectif. Ils créent des plans avant de commencer la rédaction du brouillon complet. Ces plans peuvent prendre la forme de simples listes à puces ou d'analyses scène par scène extrêmement détaillées des motivations et des thèmes des personnages. Les planificateurs considèrent le plan comme essentiel pour préserver la structure de l'histoire et, de fait, finaliser le manuscrit. Il fournit une feuille de route claire. C'est comme construire un pont dont on connaît le début, la fin et les principaux piliers. Tout le reste n'est que façade.
Les principaux avantages pour les planificateurs ? Cela peut accélérer et fluidifier le processus d'écriture, car les décisions structurelles sont déjà prises. Il est plus facile de se lancer, car on sait ce qui va suivre. La planification contribue à la solidité de la structure, facilite le rythme et réduit les trous dans l'intrigue dès le départ. Elle peut donner l'assurance que l'on progresse vers un objectif précis. Un planificateur qui a essayé d'improviser et a échoué a constaté que la planification l'a aidé à être publié. Un autre trouve qu'il est plus facile d'écrire plus vite et garantit une structure narrative solide. Pour ceux qui écrivent des livres plus techniques ou factuels, la planification est essentielle.
Mais la planification n'est pas sans poser de problèmes. Le plus grand reproche ? Elle peut gâcher le plaisir d'écrire. Une fois le mystère levé, écrire peut paraître ennuyeux. Les grandes lignes peuvent paraître restrictives, obligeant les personnages ou les événements à s'inscrire dans des cases prédéfinies, même si cela ne semble pas naturel. Surplanifier peut devenir une forme de procrastination, vous empêchant de commencer à écrire. Et si vous décidez d'opérer un changement majeur, vous risquez de devoir tout refaire, ce qui n'est vraiment pas agréable. Essayer de se forcer à faire des grandes lignes alors que ce n'est pas dans vos habitudes peut s'avérer vain et pénible, voire tout simplement stressant.
Or, voici le point essentiel que l'enquête souligne : la plupart d'entre nous sommes des Planters. Ce n'est pas une situation exclusive ; c'est un spectre. Très peu de gens sont totalement d'accord.
L'approche de Plantser repose sur la combinaison. On peut par exemple tracer le plan général – le début, le milieu et la fin, ou simplement les tournants majeurs – et improviser. On peut aussi créer un plan détaillé, mais suffisamment flexible pour laisser émerger de nouvelles idées et l'évolution des personnages, et modifier le plan à la volée. Certains ne planifient que quelques chapitres à l'avance, comme poser les rails juste avant l'arrivée du train. Une autre méthode évoquée consiste à connaître le début et la fin et à laisser son subconscient déterminer le milieu. Certains improvisent même, puis créent un plan une fois qu'ils ont une meilleure idée de la direction de l'histoire. Un auteur décrit son plan comme de simples notes, comme comment les personnages arrivent ici ou comment ils se disputent, laissant ainsi une place à l'improvisation au sein de la structure prévue. D'autres planifient les points principaux et notent les scènes futures captivantes au fur et à mesure qu'ils les imaginent, complétant les blancs au fur et à mesure de l'écriture. La variété des méthodes hybrides semble infinie.
Le plus important, et sur lequel de nombreux auteurs s'accordent, est que la bonne façon d'écrire est celle qui vous convient. Il n'existe pas de méthode universellement optimale ; tout dépend de votre personnalité, de votre niveau de confort et même du projet sur lequel vous travaillez. Essayer différentes approches est essentiel pour trouver celle qui vous convient. Être conscient de vos tendances naturelles peut vous aider à anticiper les problèmes potentiels, comme celui d'une personne qui écrit sans réfléchir, sachant qu'une phase de révision approfondie sera nécessaire, ou celui d'une personne qui planifie en sachant qu'elle doit faire preuve de souplesse.
En fin de compte, l'objectif est simplement de trouver ce qui vous mène du point A au point Z. Ne vous laissez pas arrêter par les étiquettes ou par ce que les autres vous disent de faire. Expérimentez, trouvez votre rythme et écrivez votre histoire !
Je pense que l'intrigue m'aide à rester concentré, mais je me sens ensuite tiraillée, car je crois que les personnages doivent prendre vie et indiquer la direction de l'histoire. Les ignorer est suicidaire ! Ce sont les personnages qui constituent l'histoire, pas l'intrigue ni les lieux. En fin de compte, ce sont les personnages et leurs actions qui nous attirent dans une histoire. Bref, je m'égare.
Expérimentez et trouvez votre style authentique dans le processus d’écriture de votre chef-d’œuvre.
Que beaucoup de bénédictions vous soient accordées !
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